Jean Reno, l’étoile franco-méditerranéenne du cinéma international
De Casablanca à Hollywood, le parcours d’un acteur emblématique aux multiples visages
Fabrice Tomazzy Chandor
Jean Reno, de son vrai nom Juan Moreno y Herrera-Jiménez, est né le 30 juillet 1948 à Casablanca, au Maroc, alors sous protectorat français. Ses parents, originaires d’Andalousie, avaient fui l’Espagne franquiste pour s’installer en Afrique du Nord. Adolescent, il rejoint la France où il suit des cours de théâtre et débute sur scène avant d’apparaître à l’écran dans les années 1970.
Sa carrière décolle au début des années 1980 grâce à sa rencontre avec le réalisateur Luc Besson, qui lui offre ses premiers rôles marquants dans Le Dernier Combat (1983) et surtout Le Grand Bleu (1988). Son charisme imposant et son regard grave en font rapidement une figure emblématique du cinéma français. En 1994, il atteint une notoriété internationale avec Léon (Léon: The Professional), où il incarne un tueur à gages au grand cœur, face à Natalie Portman.
Par la suite, Jean Reno alterne les productions françaises et américaines : Mission: Impossible (1996), Godzilla (1998), Ronin (1998), Les Rivières Pourpres (2000) ou encore The Da Vinci Code (2006). En parallèle, il séduit le grand public dans des comédies à succès comme Les Visiteurs et ses suites, où il campe le chevalier Godefroy de Montmirail.
Acteur polyglotte, il parle couramment le français, l’espagnol, l’anglais et l’italien. Mesurant près d’1,88 m, il est souvent choisi pour des rôles de force tranquille, d’homme d’action ou de figure paternelle.
Côté personnel, Jean Reno s’est marié trois fois et est père de six enfants. Il partage sa vie entre la France et l’étranger. Son parcours illustre la réussite d’un acteur français ayant su franchir les frontières du cinéma international, tout en restant profondément attaché à ses racines méditerranéennes.
Aujourd’hui encore, Jean Reno demeure l’une des figures les plus populaires et respectées du cinéma francophone, apprécié pour sa présence à l’écran, sa voix reconnaissable et sa capacité à mêler intensité dramatique et sens de l’humour.
Image Frederic Souloy


