Jean Dujardin, une parenthèse estivale à Soulac

Le 25 septembre dernier, Jean Dujardin a répondu présent pour la 85ᵉ édition du festival de courts-métrages de Soulac.

Jean Dujardin, une parenthèse estivale à Soulac

Le 25 septembre dernier, Jean Dujardin a répondu présent pour la 85ᵉ édition du festival de courts-métrages de Soulac. Parrain de l’événement, l’acteur n’aurait manqué cette soirée pour rien au monde : Soulac, dans le Médoc, est pour lui bien plus qu’une simple destination de vacances, c’est une terre de cœur où il aime poser ses valises chaque été.

Loin des plateaux de cinéma et du rythme effréné de sa carrière, Dujardin profite de sa maison familiale pour se ressourcer. Dans un entretien accordé à Sud-Ouest, il a même révélé avoir découvert un loisir qui lui apporte autant de plaisir que de détente : le surf. « Depuis quelques années, je m’y mets avec ma famille, mes voisins et quelques amis. On forme une petite bande », raconte-t-il avec amusement. S’il admet être encore loin d’un niveau confirmé, il s’en sort honorablement : « Je parviens à tenir debout quelques secondes, mais je crois que je reste surtout un flotteur plus qu’un vrai surfeur ».

Le clin d’œil évident à Brice de Nice

Impossible de ne pas faire le parallèle avec son rôle mythique de Brice de Nice, le surfeur blondinet qui l’a révélé au grand public. Pourtant, Jean Dujardin insiste : pas question pour lui de passer des heures à chasser la vague parfaite. Ce qu’il recherche avant tout, c’est la sensation de liberté et de bien-être que procure l’océan. « Même sans réussir une seule vague, une heure passée dans l’eau nettoie la tête comme rien d’autre », confie-t-il, savourant ces moments hors du temps.

Soulac, un refuge loin des projecteurs

S’il revient chaque année à Soulac, ce n’est pas un hasard. L’acteur entretient depuis l’enfance un lien particulier avec cette portion sauvage du littoral. Ses parents et son frère vivent à proximité, et il garde le souvenir des longues journées passées sur la plage, frustré de devoir rentrer à l’intérieur des terres à la fin de la journée. Aujourd’hui encore, il se réjouit que le lieu ait conservé son authenticité. « Même au cœur de l’été, on trouve des coins déserts. C’est rare », remarque-t-il.

Malgré sa notoriété, il dit apprécier la simplicité de ce cadre. « Quand on me demande une photo, je la fais toujours. C’est plus simple que de dire non », explique-t-il avec le sourire. Pour lui, Soulac reste un lieu d’équilibre, une bulle où il peut redevenir simplement un habitant parmi les autres.

Un attachement qui ne faiblit pas

Chaque retour est chargé de petits plaisirs familiers : l’odeur des beignets, le goût du sel sur la peau, le bruit des vagues. Des détails qui, selon lui, transforment chaque saison en un moment unique, même l’hiver. Balades à vélo, instants de calme en famille et simplicité du quotidien rythment son séjour.

Quant à l’idée de tourner un film sur place, Jean Dujardin préfère l’écarter : « Ce ne serait pas juste. On penserait que je cherche à m’approprier cet endroit. Ici, je veux rester comme tout le monde, loin de l’étiquette d’acteur ».

👉 Résultat : plus qu’un lieu de vacances, Soulac est devenu pour Jean Dujardin un véritable refuge, un espace intime où il se ressource, entre famille, surf et simplicité retrouvée.

Fabrice Chandor

Photo : Frederic Souloy